Posté le 19 juin 2023 par La Rédaction

La présidente de l’USO athlétisme, Solange Dijoux, explique les actions engagées pour conquérir de nouveaux licenciés. 

Comment le nombre de licenciés a-t-il évolué ?
À la sortie des confinements, en 2021, on avait très peu d’inscrits. Après, en 2022, on est remonté, mais surtout par la venue d’enfants de moins de 12 ans, car le gouvernement avait mis en place beaucoup d’aides pour relancer les clubs. Pour les autres catégories, c’était plus long à revenir. On arrive tout juste à se remettre à niveau par rapport à 2019, avec un peu moins de 300 licenciés. On a quasiment le même nombre qu’avant, mais avec moins de jeunes, des personnes venant du bassin, parfois jusqu’à Hauteville. 

Les JO peuvent-ils encourager les adhésions ?
Tous les quatre ans, à chaque période de Jeux olympiques, on a une vague de nouveaux licenciés. Ils voient les disciplines à la télévision et ça donne envie aux enfants de s’inscrire à la rentrée. Surtout pour le saut à la perche généralement, parce que c’est impressionnant, ou pour les courses. Disons que depuis qu’il y a eu les épidémies, les gens se sont plus orientés sur du sport loisir. Beaucoup de personnes viennent pour faire de la course à pied ou de la marche nordique. On est obligés de penser à une autre façon de travailler, de développer le hors-stade. On va moins mettre l’accent sur la piste et pour développer le sport amateur, même si ce n’est pas vraiment le but d’un club d’athlétisme. 

Avez-vous des athlètes de haut niveau ?
Le plus haut niveau que l’on ait cette année, c’est Simon Rey. Lui, a gardé sa licence ici, mais il concourt aux États- Unis. Dernièrement, il a fini 6e des championnats des États-Unis. Après, on a des jeunes qui se débrouillent bien, avec entre trois et cinq qualifiés aux championnats de France, comme Florian Lamy en sprint, Mélina Bordet sur du lancer ou sa soeur Anna Bordet à la perche.

Par quels moyens essayez-vous de développer l’association ?
Pour la développer, il faut se faire connaître. Alors, on est à fond sur la communication sur les réseaux sociaux, pour toucher les ados. Après, on essaye de développer la compétition en interne, avec l’inscription de nos jeunes sur des événements. On a aussi une classe avec des horaires aménagés avec le collège Lumière, mais ce n’est pas encore une section. En primaire, la Ville nous sollicite souvent pour faire des interventions pendant les temps périscolaires. C’est une passerelle qui nous permet d’attirer du monde. J’aimerais bien développer une section sportive avec le lycée Arbez-Carme.

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