« Je n’ai plus peur de le dire : je suis écrivaine ! » Plus qu’une fierté, c’est une satisfaction pour celle qui pendant longtemps n’a pas assumé de partager ses écrits… Nathalie Buffard publiait cette fin janvier son tout premier recueil de poésie, À fleur de vie, aux éditions Les 3 Colonnes. Forcée de quitter très tôt les bancs de l’école, la Bugiste y est revenue plus tard. « La soif d’apprendre, et l’importance d’avoir un bagage », argue-t-elle. Formée aux métiers de la santé – infirmière avec, en complément, une spécialisation en sophrologie – Nathalie s’épanouit dans le soin qu’elle prodigue à autrui. Celui physique, celui moral. À son tour, elle est une « personne-soleil ». La même dont elle tirait sa force lorsqu’elle était au plus bas. « J’ai pu tenir debout grâce au sport et à l’écriture. Ils ont été mes piliers. » Des extracteurs de maux, de mots aussi, qui sauvent Nathalie d’une période noire et sans espoir.
Poussée par les encouragements de son mari, son médecin et sa meilleure amie, elle partage quelques poèmes sur les réseaux sociaux et n’en reçoit que du positif en retour. Alors elle prend sur elle d’envoyer ses poèmes : « pour vérifier si ce que j’écrivais était digne d’être publié… » Ont suivi deux propositions, dont celle des 3 Colonnes que Nathalie retiendra pour la parution de son premier recueil. 42 pages et quelque 35 poèmes composent l’ouvrage à la couverture toute symbolique. « C’est un vrai message d’espoir. Même sur une terre aride, une fleur emplie de lumière peut surgir, telle une force vitale venue des ténèbres. » Ses écrits eux, sont une ode à la beauté du monde. « Je m’émerveille très facilement : les graines d’un pissenlit qui volent, un sourire, un regard. J’observe et mets en mots les émotions. » La forme est libre, spontanée. « J’écris comme ça vient. » C’est pour ça, peut-être, que ça fait tant de bien…
À fleur de vie
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