Posté le 20 mars 2024 par La Rédaction

L’atelier oyonnaxien de répar’acteurs fait depuis deux ans partie intégrante de Vél’Oyo. Le référent Gilbert Limon d’en rappeler la genèse : « Le collectif Colibri Haut-Bugey – nommé ainsi en référence à la philosophie de Pierre Rabhi – est à l’origine de nombreuses initiatives, parmi lesquelles une AMAP, des bacs d’« incroyables comestibles », plusieurs groupes de réflexion sur l’école, et deux ateliers de répar’acteurs, plus communément appelés repair’cafés. Le premier à Nurieux, le second à Oyonnax. » Un atelier, donc, réunissant une petite dizaine de bricoleurs, la plupart retraités mais tous révoltés par le gaspillage et l’obsolescence programmée. Une joyeuse équipe, résolue à sensibiliser le public et éviter l’achat systématique sans vérifier si l’objet cassé ou en panne peut être réparé.

À l’atelier, décrit Gilbert, « on aide les personnes à diagnostiquer le problème, à voir si une réparation est possible, et à réparer le cas échéant ». Une aide bénévole, qui permet bien souvent de remettre en état de marche petit électroménager, outils électroportatifs, trottinettes, jouets et autres objets du quotidien. « Celui qui aura pu démonter son appareil, identifier la panne voire la réparer, aura pu dissiper un mystère et voir que ce n’est pas si compliqué. » Prendre goût, aussi, à conserver ce qui fonctionne au lieu d’opter pour du neuf à la moindre défaillance : « Un appareil remis en route, c’est un de moins qui sera fabriqué ! » plaide Gilbert. Soit moins d’énergie consommée. Bref, une démarche vertueuse pour l’environnement. Le gros des objets confiés aux répar’acteurs sont réparés, que la panne soit électrique ou mécanique. Une raison de plus de faire de la répar’action un réflexe… Et si de l’autre côté de ces lignes se cache une âme de bricoleur, ou bricoleuse bien sûr, qu’il ou elle soit bienvenu(e) au sein de l’équipe ! « Oui, des connaissances en électricité ou en électronique sont très utiles… mais pas indispensables. »