Posté le 20 mars 2024 par La Rédaction

Par commodité ou conviction, le vélo comme moyen de locomotion fait de nombreux adeptes en ville. À la fois léger, maniable et peu encombrant, il épargne bien des galères dans les déplacements et permet de rouler sans encombre quand d’autres usagers, en voiture notamment, sont coincés dans des bouchons ou en quête d’une place de stationnement… Pratique donc, mais demandant à chacun quelques efforts d’adaptation. À commencer par les pratiquants eux-mêmes, tenus de s’équiper pour assurer leur pleine visibilité sur la route. Sans compter bien sûr, – « surtout ! » dira Marguerite Joliet de Vél’Oyo – la bonne conduite des automobilistes. « Dans notre pratique au quotidien, nous constatons qu’ils ne connaissent pas bien les règles. La faute à une évolution permanente du Code de la route, doublée de souvenirs lointains des leçons de conduite… » Marguerite de vouloir rappeler notamment la distance minimale obligatoire entre un vélo et une voiture – d’un mètre minimum -, l’autorisation de franchissement de ligne blanche pour doubler un cycliste, l’autorisation du contre-sens en zone 30… « Ce peut être source de conflit, sinon de danger. »

Aussi l’association haut-bugiste s’engage-t-elle pour promouvoir, et sécuriser, la circulation à vélo dans l’agglo. Par sa présence à diverses manifestations, elle sensibilise à un comportement responsable, d’un côté comme de l’autre du guidon, et encourage les cyclistes à un juste maniement de leur engin avant de se lancer dans le bain… en milieu urbain. « Deux de nos bénévoles sont formateurs vélo-école : ils ont comme élèves des enfants qui débutent ou des adultes qui souhaitent se remettre au vélo », précise la vice-présidente. L’occasion d’aborder au fil des sessions l’équilibre, la tenue d’un cap ou le changement de direction, le partage de la route, l’insertion… Tout ce qui relève d’une bonne maîtrise de son vélo et, par elle, d’une pratique sécurisée.

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Ateliers de réparation

C’est l’action principale de Vél’Oyo, qui propose dans ses locaux et deux demi-journées par semaine (le mercredi de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h à 12 h) un atelier participatif permettant aux adhérents d’apprendre à réparer eux-mêmes leur vélo. Les bénévoles mettent à disposition leurs compétences et outils, y compris des pièces détachées, pour trouver, réparer la panne et vite se remettre en selle… « Nous réparons des vélos que l’on nous donne, et les revendons à 50 € maximum. Nous proposons aussi la location de vélos, musculaires et électriques, et de certains accessoires, type sièges enfant. » En partenariat avec Dynacité, l’association intervient enfin au sein de résidences HLM et Alfa3a, où les publics à très faibles revenus peuvent prétendre gratuitement à la remise en état de leur vélo, « qui est parfois le seul moyen dont ils disposent pour se déplacer ».

Vél’Oyo écomobilité
152, avenue Anatole-France à Oyonnax
www.veloyo.fr