Posté le 21 juin 2023 par La Rédaction

Le service existe depuis 2021. Avec d’abord 20 vélos proposés à la location, puis 20 de plus l’année d’après, Duobus s’adresse aux locaux, principalement pour leurs trajets domicile-travail… « L’objectif, pour Laurent Ganner, référent Vél’Haut-Bugey, est de permettre aux personnes de tester l’équipement l’espace d’un, trois ou six mois, pour qu’elles franchissent le pas de l’achat. » Les vélos conviennent tant aux hommes qu’aux femmes, avec un cadre bas pour une installation aisée. La selle est épaisse et ultraconfortable. Le guidon placé haut pour une posture bien droite. Grâce à l’assistance électrique – en cinq paliers -, ils assurent un pédalage régulier et sans difficulté, y compris en côte. Sept niveaux de vitesse complètent le dispositif, pour un réglage optimal en fonction du terrain. « L’autonomie varie selon qui est sur le vélo, mais l’on est autour des 60 km. » La batterie est logée sous le porte-bagages et se retire facilement pour être chargée à part. Côté maintenance, c’est Cycles Di Lullo, de Bellignat, qui gère. « Les vélos sont made in France, c’est plus pratique pour l’approvisionnement des pièces… » Et plus sûr. Si les vélos sont donnés pour un usage en ville (puisque assimilés VTC), notamment pour se rendre au travail, ils conviennent aussi tout à fait pour du loisir. C’est l’idée pour cette balade !

ete ain 2

La nature en ville

Depuis l’agence, à la gare, Laurent charge les vélos dans le fourgon. On monte rejoindre le pourtour du lac Genin. Tôt le matin, le soleil est encore timide, mais les rayons filent entre les sapins en autant d’arcs brumeux. Les pêcheurs sont en poste ; les touristes ensommeillés au pied de leur caravane… Quelques coups de pédale – facilités par l’assistance – permettent une exploration rapide des berges. On ne s’aventure pas loin sur le sentier, barré par des racines que le vélo ne pourra pas surmonter ! L’échappée belle reprend plus bas, Oyo à nouveau, au départ de la voie douce inaugurée l’an dernier. « Elle permet de rejoindre le lac de Nantua. » Une première passerelle métallique fait traverser comme un marais. Tout autour, des roseaux, grands arbres et le chant des oiseaux. À mille lieues de l’image d’une ville – d’industrie – où l’on ne respire pas. L’itinéraire qui s’ensuit ne fera que confirmer le double visage d’Oyonnax et sa couronne. On poussera jusqu’à Martignat, après une côte en guise de test : un test réussi haut la main, en palier 5 et petite vitesse. Reste qu’une pause au banc en haut aura été bienvenue avant de dévaler la pente en sens inverse. Trop vite pour que j’aie le temps de dégainer l’appareil ! Le long du chemin, piétons et cyclistes naviguent tranquilles. Le retour à Bellignat est fêté par le coassement des grenouilles. « C’est en référence aux grenouilles que les habitants sont appelés Renouillus ! » m’apprendra Laurent. Après une quinzaine de kilomètres, nous revoilà. Frais et dispos. 

En location au mois (45 €), au trimestre (80 €) ou au semestre (140 €).
Plus d’infos ? www.duobus.fr