Comment voyez-vous la saison ?
On a hâte. Cela fait 5 ans que nous souhaitons atteindre cet objectif. On veut maintenant en découdre avec les plus grosses écuries françaises. On s’attend à une saison compliquée, mais on va tout donner pour se maintenir et donner la meilleure image du club.
Le début de championnat est-il capital ?
Complétement. Avec la coupe du monde, les équipes seront peut-être un peu diminuées, à nous d’en profiter pour prendre des points et lancer la saison.
Avec quelles équipes pensez-vous batailler pour le maintien ?
C’est difficile à dire. Le Top 14 s’étoffe saison après saison. À part Toulouse, La Rochelle qui sont vraiment au-dessus du lot, toutes les équipes peuvent être concernées.
Que pensez-vous de la confiance accordée aux jeunes ?
Depuis 5 ans, la formation est mise en lumière. On se rend compte que, si un club a des bases solides, le groupe professionnel ne peut que s’améliorer. Je trouve ça très positif.
Qu’attendez-vous du public ?
Les supporters sont venus nombreux pour les phases finales. J’espère qu’il y aura le même engouement pour le Top 14, car nous avons besoin d’eux.
Théo Millet : trois-quarts centre
Théo a fait une partie de sa formation au Stade français Paris avant de rejoindre le Haut-Bugey en 2018, intégrant l’Oyo Élite. Très rapidement, il s’est imposé au sein de l’attaque oyonnaxienne, devenant même Centurion il y a quelques semaines (103 rencontres, 8 essais). Passé par l’équipe de France à VII et les différentes équipes de France de jeunes, il a débuté en professionnel sous les couleurs parisiennes, avec qui il a disputé 16 matchs de Top 14 et 8 de Challenge européen. Puis il s’est affirmé en Pro D2, sous les couleurs oyonnaxiennes. Il va d’ailleurs poursuivre sa carrière dans le Haut-Bugey jusqu’en 2025.
