Bien sûr, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Nantua, c’est un fonds documentaire immense : des photos, vidéos, enregistrements, des affiches, objets, dons et prêts… Que d’archives, présentées dans un parcours pensé pour retracer l’Histoire, comprendre, se souvenir et tirer des leçons.
Bien sûr, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Nantua, c’est un fonds documentaire immense : des photos, vidéos, enregistrements, des affiches, objets, dons et prêts… Que d’archives, présentées dans un parcours pensé pour retracer l’Histoire, comprendre, se souvenir et tirer des leçons.
• Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, dimanche 28 avril à 15 h
Le musée accueille Maud Landau et la compagnie La Libellule pour un spectacle théâtral : Chawa, pièce de ma mémoire.
L’histoire
Le 11 mars 2011, Camille enterre sa grand-mère au cimetière de Pantin dans le « carré juif ». « Carré juif », c’est bizarre non ? Se remémorant les discussions avec sa grand-mère, elle décide de partir en Pologne à la rencontre de ses ancêtres. Dans un long texte qui sonne comme une déclaration d’amour, Camille convoque les souvenirs et ses origines dans l’espoir de trouver des réponses aux questions de sa propre existence.
Texte, jeu : Maud Landau ; dramaturgie : Quentin Laugier ; mise en scène : Maud Landau et Laura Lutard ; lumières : Fabrice Barbotin et Cynthia Lhopitallier ; musiciens : Lionel Losada
Sur réservation au 04 74 75 07 50
Tarifs : plein 12 €, réduit 5 €
• Nuit européenne des musées, samedi 18 mai à 20 h
Le musée accueille Philippe Bertin et la violoncelliste Juliette Serrad de la compagnie Grand Angle pour une lecture-concert, à l’occasion des 80 ans de l’assassinat de Jean Zay par la milice : Souvenirs et solitude – Hommage à Jean Zay.
L’histoire
En septembre 1939, Jean Zay démissionne de ses fonctions de député et de ministre de l’Éducation et des Beaux-Arts pour rejoindre son poste aux armées et entre dans la Résistance. Consigné à bord du Massilia, parvenu à Casablanca, Jean Zay est arrêté le 15 août 1940 pour désertion devant l’ennemi. Renvoyé en métropole, il est interné le 20 août 1940 à la prison militaire de Clermont-Ferrand. Pendant des mois, Jean Zay devient la cible notoire de la campagne de presse antisémite orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l’Information du gouvernement de Vichy qui réclame la condamnation à mort du « juif Jean Zay » comme juif, protestant, franc-maçon, anti-munichois, anti-hitlérien et ministre du Front populaire. Après 4 années d’emprisonnement, il est abattu par des miliciens dans une carrière abandonnée à Molles (Allier) le 20 juin 1944.
Sur réservation au 04 74 75 07 50
Gratuit
Conception et voix : Philippe Bertin ; violoncelle : Juliette Serrad
