Posté le 20 mars 2024 par La Rédaction

À l’ère de ce qui ne dure qu’un temps, elle, est là depuis 100 ans. Cent ans que Smoby tient sa place chez les familles et auprès des enfants. Cent ans d’observation, d’évolutions, d’adaptation aux mœurs et tendances. Cent ans de jouets et d’histoires, mis en scène dès ce printemps au Musée du jouet de Moirans.

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« Un jouet qui marche est un jouet qui plaît aux parents. » Des parents, nés dans le numérique, baignés dans la technologie, nourris aux consoles et smartphones, qui misent pour leurs enfants sur un retour à la simplicité. Aussi la marque développait-elle il y a quelques années une gamme 1er âge dépourvue de flashs et sirènes. Sans électronique, puisque sans raison d’être dans le développement de l’enfant en bas âge. Une gamme de produits dont les sons et mises en mouvement sont l’affaire de l’enfant… plutôt que des piles, dans les modèles classiques. L’enfant est acteur. Personnage central de l’histoire qu’il imagine. Les jouets, pourvoyeurs d’émotions. Lieu d’expériences et d’apprentissages. Smoby sait combiner, rétablir même le lien fondamental entre jeu et éducation. Divertissement et développement. Ses jouets sont plébiscités parce que permettant, loin du digital, d’en appeler à l’imaginaire de l’enfant et au plaisir d’être ensemble. Une digital detox qui convainc la nouvelle génération de parents, encline à prendre une part active dans l’éducation des enfants. Et à encourager un retour aux plaisirs simples tels que dessiner, coiffer, composer des fleurs ou s’en aller barboter dans la terre… Autant d’activités qui rassemblent et participent à l’épanouissement de l’enfant.

Smoby, c’est aussi toute une gamme de jeux d’imitation. Pour faire comme les grands. Pour faire comme les parents dans ce qu’ils ont de rôles propres et partagés, à la maison, au travail, au magasin. Les supports de jeu sont réalistes, conformes à l’évolution des usages et aux enjeux de notre époque – notamment en matière écologique. L’étal de la marchande est désormais achalandé en fruits, légumes bio et graines en vrac, la cuisine équipée de bacs de tri, la salle de bains d’une douche plutôt qu’une baignoire. Une fidélité au réel qui emprunte à l’environnement quotidien des enfants pour mieux les sensibiliser. Une pertinence constante comme le fruit d’échanges, observations, analyses des comportements et écoute du marché, dont Smoby fait et fera sa spécificité.

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Cent ans d’histoire(s)

Il aura fallu aller fouiller dans les archives de la marque, de l’INA aussi pour retrouver les Unes parues depuis le lancement du catalogue, les spots publicitaires et constater les évolutions des jouets conçus depuis les débuts. « Le jouet est le reflet des tendances sociétales » et en tant que tel évolue au rythme des attentes des parents. Notamment en termes de coloris, les trois couleurs primaires ayant disparu au profit de tons pastels qui s’intègrent plus facilement dans l’habitat. L’exposition, proposée du 5 avril au 5 janvier prochain au Musée du jouet, met en scène 100 ans de jouets et d’histoires et montre, par une sélection de modèles « qui parleront à toutes les générations », combien Smoby a su se réinventer au fil des années. À une frise, répertoriant les dates-clés de l’entreprise, succédera un espace de jeux avec la mise en parallèle de mêmes modèles proposés à 50 ans d’intervalle. « La différence en termes de forme, coloris, équipement, même de procédé de fabrication, est flagrante ! » Le parcours de visite inclut aussi un zoom sur le développement produit, de la maquette jusqu’à l’objet final, pour valoriser les équipes et leur savoir-faire, made in Jura. Et, bien sûr, quelques-uns des modèles phares Smoby, le carino et la maison entre autres, avec la mise en exergue des engagements de la marque ; ceux historiques – le réparable et recyclable, « une évidence » – et de demain – le 100 % recyclé, « un objectif d’ici 2030 ».

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100 ans Smoby
Du 5 avril au 5 janvier 2025, au Musée du jouet de Moirans-en-Montagne