Posté le 23 mars 2021 par La Rédaction

Un soir d’été un peu frais à la campagne ou au bord de la piscine… On a sorti les coussins moelleux, les plaids douillets et tout ce qu’il faut pour passer un agréable moment… il ne manque plus que les guitares et la chaleur réconfortante d’un brasero. Longtemps, apanage des scouts et des campeurs, délaissé à la fin des années 70’, le brasero fait son grand retour dans nos jardins et sur nos terrasses depuis quelques années. Il en existe de toutes les tailles, de toutes les formes et pour tous les budgets. Voici un tour d’horizon des modèles existants et quelques conseils pratiques pour bien le choisir et l’utiliser.

Quel matériau ?
En fonte
Design et adapté au style contemporain, le brasero en fonte possède une excellente inertie thermique, résiste aux températures élevées et restitue la chaleur plusieurs heures après extinction.
En acier
Résistant très bien à la corrosion et aux intempéries, le brasero en acier est facile à vivre. Il développe, avec le temps, une belle patine couleur rouille qui s’harmonise très bien avec la nature.
En terre
Charmant et plus authentique, le brasero en terre cuite est cependant plus fragile, notamment, en présence de températures très basses. Malgré ce petit inconvénient, il restitue bien la chaleur et la diffuse à plusieurs mètres de distance.
Et le do-it-yourself ?
Pour ceux qui aiment bricoler ou qui ont un budget limité, il existe une infinité de tutos sur Internet, qui vous expliqueront comment réaliser votre brasero avec quelques briques, un pot de fleurs ou des boîtes de conserve.

Quel combustible ?
Au bois
C’est le plus écologique et le plus économique des combustibles. Mais il suppose un emplacement de stockage et ne sera donc pas adapté aux balcons et aux terrasses. En revanche, le brasero à bois est recommandé pour les cuissons.
Au charbon
Ce combustible possède un haut pouvoir calorifique et se consume plus lentement que les autres, procurant une chaleur constante et durable. Mais attention aux poussières qu’il génère le rendant plus salissant.
Électrique
C’est le plus facile à utiliser, à allumer et à alimenter. En revanche, selon les modèles, il peut s’avérer très énergivore et, de ce fait, très coûteux à l‘usage. Au gaz
Au gaz de ville ou au propane, il est plus lent à démarrer et à chauffer mais sa chaleur reste sans pareil sur le long terme. De plus grande taille, il deviendra vite l’incontournable des soirées d’été. Dans le cas du propane, il faudra s’assurer d’avoir toujours une bouteille d’avance et englober le coût du gaz dans son prix de revient.

Bon à savoir : Après avoir fait le choix du brasero qui vous convient le mieux en termes d’esthétique et de matériau, il vous reste le plus important à faire : déterminer son emplacement et assurer sa stabilité ! Car, s’il apporte convivialité et chaleur, le brasero n’en reste pas moins un appareil qui peut comporter des dangers s’il n’est pas parfaitement stable et bien placé. Tout d’abord, évitez de le mettre dans un lieu de passage, près de l’aire de jeux des enfants ou à proximité de végétaux. Ensuite, installez votre brasero sur une surface plate et stable, en pierre ou en béton. Et, surtout, gardez un extincteur à portée de main. Une fois, ces précautions prises, installez-vous confortablement autour du feu et profitez de votre soirée en famille ou entre amis ! !