La guerre en Ukraine a poussé femmes et enfants à quitter leur pays pour se mettre à l’abri. Parmi ces immigrés, la compagne de Christophe Brissaud, Yuliia, a également dû partir avec quelques membres de sa famille. Un événement qui a touché son compagnon. « J’envoyais des cartons d’approvisionnement là-bas, mais je ne voulais pas forcément créer d’association, explique ce dernier. Un soir, une personne m’a contacté et m’a proposé l’idée. Tout ça, c’est aussi pour elle que je le fais. » C’est comme cela que Dnipro-Oyo est née. Le but de la vingtaine de bénévoles est d’aider les nouveaux arrivés à s’installer, à faire leurs démarches administratives, mais aussi leur permettre d’apprendre la langue et de trouver un travail. Ils essayent également de leur apporter un soutien moral. « Nous sommes reconnaissants d’être ici, en sécurité », admet Yuliia.
Christophe Brissaud reprend : « À long terme, nous voulons essayer de soutenir les personnes au niveau local, envoyer une aide médicale làbas et reconstruire les bâtiments publics détériorés. C’est ambitieux, mais vu l’état dans lequel va ressortir l’Ukraine du conflit, il n’y aura pas d’aides en trop. » Selon lui, à Oyonnax, une quinzaine d’Ukrainiens avec une vingtaine d’enfants sont arrivés depuis le début de la guerre. Leur association a déjà aménagé deux appartements pour accueillir des familles, et s’apprête à en équiper un troisième. « On aura probablement d’autres personnes qui vont arriver. C’est pourquoi nous allons commencer une collecte. Toutes les personnes souhaitant se joindre à notre action sont les bienvenues. » Mais pour Yuliia, pas de doute : les Ukrainiens vont remporter la guerre.
