Posté le 30 août 2021 par La Rédaction

L’ancien ailier de Bourg et d’Oyonnax savoure le prochain derby. 

Que représente ce derby ? 

J’avais tendance à les aborder de manière normale. C’était bien et j’aimais bien les deux équipes quand je jouais. Il n’y avait pas plus d’animosité que ça. On jouait pour le rugby et je jouais pour le maillot. 

Vous avez joué d’autres derbies ? 

Déjà Oyonnax-Bourg, c’est toujours une belle ferveur. Quand je jouais en fédérale 3, j’ai pu faire le derby entre Flers et l’Aigle (dans le département de l’Orne) mais c’était à l’époque du rugby rude. J’ai aussi joué des derbies entre Agen et Toulouse, mais il n’y avait pas autant de ferveur qu’entre Bourg et Oyonnax. Le rugby a changé : on ne se chambre plus, on ne se chamaille plus. Maintenant, ça chambre plutôt après les matchs, quand les équipes gagnent ou perdent. 

Avez-vous suivi les performances d’Oyonnax et Bourg en 2020-2021 ? 

Je regarde toujours ! Bourg reste mon club de coeur car c’est ce club qui m’a permis d’être connu. Oyonnax est aussi un club de coeur car c’est là-bas où ma carrière a décollé. C’est pour ces raisons que je reste très attentif au parcours des deux clubs. 

Quels joueurs ont attiré votre attention ? 

Je dirais déjà le capitaine de Bourg, Hugo Dupont. C’est un élément essentiel qui mène son groupe, tout comme Cyril Veyret qui est un meneur d’homme. Je pense aussi à Benjamin Doy ! C’est un gros bosseur qui sait toujours revenir et qui est quelqu’un de super. Et il y a surtout Quentin Drancourt qui tient toujours la baraque. Du côté d’Oyonnax, je dirais Bilel Taieb et Valentin Ursache ainsi que les jeunes qui montent comme Sacha Zegueur et Aurélien Callandret. On parle peu de lui mais il est doué. Il tient vraiment la baraque oyonnaxienne. Il va monter en puissance et va faire beaucoup de bien dans les années à venir. Il joue toujours malgré le poste où on le met et il fait les bons choix. 

Serez-vous aux derbies ? 

Oui, je serai là. La saison dernière, je n’avais pas pu voir les matchs en raison de la crise sanitaire et certains d’entre eux ne concordaient pas avec mon emploi du temps à Lons-le- Saunier. J’avais soit match soit entraînement. Maintenant, j’aurai plus de temps pour aller voir ces matchs et, surtout, ces derbies. 

Justement, pouvez-vous nous parler de votre saison ? 

J’ai rejoint les rangs de Provale et ceux de Nantua en tant qu’entraîneur des trois quarts. Chez Provale, je dois m’occuper du réseau régional pour les clubs professionnels et en Nationale. Le but est d’accompagner les joueurs et les sensibiliser sur leur formation et leur reconversion afin qu’ils puissent s’accorder sur les opportunités que Provale peut apporter aux joueurs. À Nantua, je souhaite apporter ma vision du haut niveau et de l’exigence. Un de mes autres objectifs sera de créer une synergie entre les entraîneurs pour changer les routines.