Posté le 30 novembre 2022 par La Rédaction

Arrivé à l’intersaison de Castres, le troisième ligne explique sa belle integration à Oyonnax rugby et la relation particulière du rugby avec sa famille.

Comment s’est déroulée votre intégration à Oyonnax ?

Elle s’est faite plutôt rapidement, les mecs ont été super cool et le groupe vit bien. J’appréhendais, car c’est loin de chez moi et je ne connaissais personne. C’est vraiment un club très familial. Castres voulait vous garder.

Pourquoi avoir choisi Oyonnax ?

Je cherchais du temps de jeu, je voulais découvrir un nouvel horizon. Quand Joe m’a appelé, il m’a parlé de l’objectif, de ce qu’il attendait et ça m’a tout de suite plu. Quoi de mieux que d’aller dans un club de Pro D2, qui joue le haut de tableau et a de très belles ambitions pour trouver un nouvel horizon ?

Comment définiriez-vous votre relation avec Joe El Abd ?

Il m’a connu quand j’étais jeune, je ne m’entraînais pas encore avec l’équipe professionnelle. Je venais de connaître les sélections jeunes avec l’équipe de France, donc il avait entendu parler de moi. Il savait qui j’étais, mais je ne le côtoyais pas plus que ça.

Avez-vous franchi un cap ?

Oui, je sens que je suis au bon endroit et il faut continuer de travailler et de progresser. C’est le meilleur endroit pour le faire et quand mentalement tout se passe bien, le reste suit.

Comment gère-t-on un premier gros changement comme le vôtre ?

Mentalement, il fallait s’y préparer. Moi, j’étais prêt à partir n’importe où pour trouver un nouveau challenge. Mentalement, si tu t’y prépares, le reste se fait naturellement. J’ai la chance d’être accompagné par ma compagne, donc c’est un plus. Après, quand on est prêt à tout, il faut savoir faire quelques concessions, quitte à partir loin de chez soi.

Votre famille baigne dans le rugby. Vous a-t-elle aidé ?

Bien sûr ! Mes parents m’ont toujours soutenu dans tous les choix que j’ai faits. Nous, on vit rugby, donc j’ai toujours des épaules sur lesquelles m’appuyer et c’est très important. S’il y a besoin, je sais que je peux compter sur elle et c’est un plus.

Votre soeur est capitaine de l’équipe de France féminine de rugby à XV. Sa carrière vous inspire-t-elle ?

C’est une grande fierté ! Ma soeur est un exemple (elle a réalisé le Grand Chelem avec l’équipe de France lors du Tournoi des Six Nations féminin 2018, NDLR), elle a beaucoup travaillé pour arriver là où elle en est. Ça n’a pas toujours été facile et quand je vois ce qu’elle a accompli, je ne peux que m’inspirer de ça. Le travail, l’abnégation, ce sont des valeurs super importantes pour moi. Dès que l’on peut, on se voit, on s’écrit, on a une très bonne relation. D’ailleurs, j’ai aussi de très bonnes relations avec mes frères avec qui je parle rugby. Ma soeur joue troisième ligne, comme moi, donc on parle stratégie à ce poste-là. C’est toujours bien de pouvoir compter sur des personnes qui peuvent t’apporter.

Votre père, Cyril Hermet, a également joué au rugby. Était-ce inévitable de devenir rugbyman ?

On n’a jamais été forcés de jouer au rugby, c’est nous qui l’avons souhaité. On a baigné dedans, donc on avait envie d’être sur le terrain. Le week-end, on ne regardait que du rugby à la maison, donc ça s’est fait naturellement et j’ai uniquement pratiqué ce sport. C’est le rugby, et je n’ai pas envie de changer.

Avez-vous un objectif personnel pour cette saison ?

Prendre un maximum de plaisir, car c’est le plus important dans ce sport, il ne faut pas l’oublier. Et puis, j’aimerais continuer de jouer avec cette équipe.


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