Posté le 20 mars 2023 par La Rédaction

Photographier des animaux dans leur milieu naturel ? Julien Arbez le fait quotidiennement. Faune ou flore, le père de famille s’intéresse à toute la nature jurassienne. Pendant des heures, il peut rester planqué pour tenter de capter la vie autour de lui. « Il faut beaucoup de patience, de persévérance. Mais il faut surtout étudier le fonctionnement de la bestiole avant de se lancer, sinon tu pourras attendre 50 ans, tu ne la verras pas », explique le professionnel. Ses photographies sont constituées majoritairement de plans pris dans une zone de 20 kilomètres autour de son domicile, à Choux. Ses premiers pas dans la photographie remontent à la primaire, avec un appareil jetable. « En 6e, je me suis acheté un compact argentique et je n’ai jamais arrêté depuis », raconte l’artiste. Au fil des années, il apprend à se perfectionner techniquement, s’essayant pendant trois ans à la vidéo avant de revenir à la photo. À l’âge de 20 ans, il débute sa carrière de photographe.

« Je suis venu à la photographie par la nature et non l’inverse »

Il continue pendant un temps son métier dans l’environnement, puis décide de concentrer sa carrière sur l’image. « Je suis venu à la photographie par la nature et non l’inverse », précise Julien Arbez. Les animaux sauvages, les paysages, les champignons, toutes les espèces le fascinent. Aujourd’hui, à 39 ans, il travaille en collaboration avec les communes, les offices de tourisme et autres organismes du territoire pour la vente d’images. « Je ne réponds pas aux commandes, je leur propose ce que j’ai en stock et ils choisissent. » En dehors de ses activités d’animations photos avec des groupes (scolaires ou autres), Julien Arbez édite ses propres ouvrages sur le Jura. Il a publié trois livres photos : Ma vie sauvage dans le Jura (septembre 2019), Cache-cache nature (septembre 2021) et Joue contre joux (septembre 2022). Fort de son succès, Julien Arbez pense même rééditer le livre pour enfants Cache-cache nature. Des idées, il en a plein la tête, mais il préfère se concentrer sur un projet à la fois. Après près de 20 ans de métier, sa passion ne faiblit pas. « Je peux passer 3 heures dans de l’eau à 0°C. Si je n’aimais pas mon job, ça ne serait pas envisageable. »