Posté le 22 juin 2022 par La Rédaction

« Une immense satisfaction », c’est ainsi que Thierry Emin, président d’Oyonnax rugby, qualifie la performance de son équipe Espoir qui jouera l’an prochain avec l’élite du rugby français. Les jeunes oyonnaxiens ont validé leur billet en s’imposant face à Montauban (31-23) en demi-finale. « On espérait le titre », confie le coach de l’équipe, Sébastien Bouillot, mais les Haut-Bugistes sont tombés en finale contre Soyaux-Angoulême (13-20). Le technicien retient une saison pleine, avec un groupe motivé, réceptif et talentueux.

Et ce n’est pas le coach de l’équipe première, Joe El Abd, qui dira le contraire, lui qui a pioché tout au long de la saison dans cet incroyable vivier. Pour le président Emin, c’est même un élément clé de la progression du club. « Lors de la demi-finale, il y avait sept jeunes formés au club, donc c’est important, et l’on continuera à axer notre politique sur la formation, car on s’aperçoit que l’on est vraiment performants ». Il n’y aurait rien d’étonnant à ce que la saison prochaine, nous découvrions de nouvelles jeunes têtes dans le groupe professionnel. « Il y a en aura sûrement, confirme Thierry Emin. La montée en élite va certainement nous permettre d’être plus attractifs pour des jeunes, qui souhaitent évoluer au plus haut niveau ». Et pourquoi pas imiter Enzo Reybier et Justin Bourreaux qui ont brillé cette saison ?


3 questions à Thierry Emin, président d’Oyonnax Rugby

Quel bilan tirez-vous de cette saison ?

On voulait être dans le dernier carré et on l’a été lors d’une saison où beaucoup d’indicateurs de performance sont au rendez-vous. Au niveau de l’attaque, de la défense, de la discipline, j’ai vraiment le sentiment qu’on a progressé par rapport à l’an dernier. Même si l’on s’arrête au même stade que la saison dernière, on a un goût différent. L’année dernière, on perd la demi- finale contre une équipe bien meilleure que nous. Cette année, on a le sentiment que c’est un match que l’on aurait dû gagner. Les rebonds n’ont pas été favorables. Je ne parle pas de ceux du ballon, mais des décisions ont été dures contre notre équipe pour un match de demi-finale.

Douze joueurs vont quitter le club, dont des figures emblématiques. Est-ce la fin d’un cycle ?

Non. Quand vous dites douze joueurs, vous prenez tous les départs. Il faut se rappeler qu’il y a des jokers venus pour remplacer des joueurs blessés, donc ce ne sont pas des départs, mais des joueurs ayant effectué leur rôle de joker. Après, sur les autres départs, il y a quelques joueurs emblématiques comme Valentin Ursache, Thibault Lassalle et Joffrey Michel, qui arrêtent leur carrière. D’autres joueurs ont décidé d’aller voir ailleurs, c’est la loi du sport de haut niveau. Donc, je ne pense pas que ce soit la fin d’un cycle. Au contraire, je nous trouve mieux armés. On ne repart pas de zéro, on est structurés, on a progressé dans le sportif, dans l’organisation du club, donc ce n’est pas du tout la fin d’un cycle.

Les objectifs pour la saison prochaine vont-ils changer ?

Il faut qu’on essaye d’accrocher cette demi-finale à domicile, donc viser le top 2.