Posté le 21 mars 2022 par La Rédaction

À 59 ans, Éric Chapelu, PDG, associé avec son frère Jean-Pierre, de la société oyonnaxienne Chapelu frères, a toujours l’oeil qui pétille lorsqu’on lui parle rugby. Cet ancien troisième ligne de l’USO a une histoire peu commune entre Bresse et Haut-Bugey. « J’ai été pensionnaire au Sacré-Coeur de 11 à 19 ans. C’est à Saint-Pierre que j’ai découvert le rugby. C’était un sacré avantage pour Bourg d’avoir cette section. Donc le mercredi je jouais avec mes amis bressans, les frères Dérudet, Condemine ou Page, le coprésident de la SASP et le samedi, j’enfilais la tunique rouge et noire. On a même obtenu le titre de champion de France junior scolaire avec le Sacré-Coeur. Nous étions quelques Haut-Bugistes dans l’équipe : Thierry Golfier, Francis Fullin et même Jean Deguerry, le président du Conseil départemental ».

eric chapalu rugby
L’ancien capitaine de l’US Oyonnax, présente la particularité d’avoir eu pour coéquipier en 3e ligne, sous le maillot de l’USO, Thierry Emin, président d’Oyonnax Rugby, et en scolaire sous les couleurs du Sacré-Coeur, Jacques Page, coprésident de l’USBPA !

Cette amitié bresso-haut-bugiste perdure toujours à travers le XV de Bill « et forcément, on s’aguiche un peu par SMS pour lancer le derby ! » Car sous le maillot rouge et noir, le derby restait important « en jeunes c’était Le match à gagner. Il y avait de la joie, du plaisir, parfois de la rage mais jamais de haine ». Plus tard, en équipe fanion, le vaillant joueur du pack rouge et noir se rappelle de matchs contre de bons joueurs comme Burtin, Maréchal, Prompt ou Valentini. « Je n’ai d’ailleurs jamais perdu à Verchère. Mon meilleur souvenir, c’était en 1989. C’est Jean-Marcel Coulais qui nous entraînait et on avait fait une grosse fête avec les Bressans. Certains avaient même raté le car ! ». À cette époque, le rugby n’était pas professionnel « les clubs s’offraient des cadeaux. Et Bourg nous avait offert des dindes. Les joueurs les avaient ramenées à mon père qui était le président de l’USO… et toute l’équipe était venue les manger chez mes parents ! »

eric martelat uso usb

Pour ce match retour, il est convaincu que son club ne fera pas l’erreur de prendre « Bourg à la légère ». Et la suite ? « Ça peut être l’année d’Oyo. Joe a pris le club en main. Il a posé sa patte ! Le groupe est fort. L’apport du banc est non négligeable et les buteurs sont efficaces. Ce derby est une belle occasion de communier entre joueurs et supporters et de lancer les phases finales ! »