L’échec doit laisser place à l’espoir et la déception doit être chassée par l’enthousiasme. Sans fixer d’objectif précis, le club sait tout de même où il veut aller. Oyonnax Rugby visera au minimum la qualification pour les phases finales.
La première impression que l’on a en franchissant les portes de l’Oyomen Factory ou bien même en croisant joueurs et staffs dans les rues de la ville, c’est que le sourire est un maitre-mot.
Sans dire que celui-ci est de retour – loin de là – il montre que la page d’une élimination cruelle en demi-finale face à Bayonne est tournée. Bien qu’elle reste tout de même en travers de la gorge de certains, agissant ainsi comme piqûre de rappel et que l’on veut comme source de motivation supplémentaire.
Viser au moins la qualification
Pour aller vers quel objectif ? « On ne va pas faire de langue de bois, la vérité c’est que l’on veut installer le club dans les 20 meilleurs de France. On veut se qualifier mais ce n’est pas ce qui compte aujourd’hui. Si on parle de Top 20, cela donne un objectif assez clair pour construire », précise le directeur sportif Joe El Abd.
En d’autres termes, « j’espère que l’on sera capable d’être dans le Top 4 mais il faut faire preuve de beaucoup d’humilité », poursuit le deuxième ligne Thibault Lassalle, l’un des leaders d’un groupe qu’il dit « homogène » et qu’il veut efficace.
« Sur les moments clés des dernières saisons, il a peut-être manqué d’un peu de structure et d’avoir la tête froide. On va essayer d’être un peu plus pragmatique tout en essayant de faire du spectacle. »
Vers un jeu qui se veut plus efficace
Le staff est à l’oeuvre dans l’élaboration d’un jeu qui va, c’est certain, évoluer. Le passage vers une pelouse synthétique en 2015 avait entrainé une mue vers un jeu davantage basé sur le mouvement et la vitesse.
Joe El Abd précise vouloir « être plus solide défensivement. On veut un jeu que tout le monde connait, basé sur le travail. Cela va un peu plus vite sur un terrain comme le nôtre mais cela ne change pas la forme du jeu. Des clubs en Angleterre ont le même terrain et ne changent pas leur façon de jouer. On aura un état d’esprit irréprochable et il faut que cela soit efficace. »
Au centre de cette philosophie, on retrouvera l’ouvreur Lionel Beauxis qui poursuit en insistant sur le fait d’être « très fort sur les bases et savoir s’adapter aux différentes conditions.»
